lesfiltres à bandes (ex : station d’épuration de Pommeuse), les centrifugeuses (ex : station d’épuration de Montry), les filtres presses (ex : station d’épuration de Champagne-sur-Seine ou de Nangis). En complément de ces 2 dernières techniques, il peut être annexé un séchage afin d’augmenter la siccité des boues. Deux M Jean Louis Masson rappelle à M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire les termes de sa question n°05893 posée le 23/10/2008 sous le titre : " Épandage des boues des stations d'épuration ", qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Il s'étonne tout particulièrement de ce retard et il souhaiterait qu Lesboues d'épuration se présentent sous forme d'un "soupe épaisse" à qui ont fait subir un grand nombre de traitements, pour essentiellement réduire sa teneur en eau. Après un rappel des enjeux relatifs aux boues d'épuration, sont détaillées les techniques de traitement, ou de valorisation, de ces sous-produits : stabilisation des boues , procédé de réduction des Vay Tiền Nhanh. Dans l’Aisne, la Marne ou les Ardennes, les relents fétides qui agressent nos narines l’été, ce n’est pas une fatalité. Conscients de l’indiscipline » de certains agriculteurs, des acteurs locaux rappellent les bonnes pratiques » de l’épandage, comme l’enfouissement. Reportage entre Châlons et Épernay. Après le traitement des eaux usées, les stations se retrouvent avec des sous-produits ou résidus solides les boues d’épuration. Sur cette page, Air Liquide France vous éclaire sur les solutions de traitement des boues. Les boues d’épuration sont issues du traitement des eaux usées. C’est le sous-produit ou résidu solide qui reste après traitement et épuration des eaux usées, qui permet de rejeter l’eau épurée dans le milieu naturel, en général. Les boues sont constituées essentiellement de matière organique et minérale, qui ont été prélevées dans les eaux usées. On trouve en particulier la majorité des micro-organismes, qui ont été les artisans du traitement des eaux usées. Les boues sont d'abord traitées... Les boues issues des stations d’épuration contiennent encore beaucoup d’eau. On va donc conserver la matière organique et autre, tout en enlevant une grande partie de l’eau, ce qui permet de réduire leurs volumes, pour faciliter leur transport. Ceci est réalisé par des opérations de filtrations, pressages, et/ou séchages dans lesquels l’azote peut jouer un grand rôle, en évitant leurs inflammations. Avant d'être utilisées en valorisation... En France, la valorisation des boues peut être effectuée si elles sont traitées correctement et ne contiennent pas de matières dangereuses métaux par exemple. Les boues d’épuration traitées sont majoritairement utilisées, en France, en épandage agricole en tant qu’engrais ou compost, elles aident les sols à se développer et être plus fertiles. Néanmoins, elle peut trouver aussi d’autres destinations en fonction des contextes locaux. Par exemple, on peut les transformer en énergie si on les envoie dans un incinérateur, ou alors si on les envoie dans un procédé d’oxydation avancé. Elle peut aussi être recyclée en étant utilisée dans une autre station d’épuration par exemple. Ou en élimination Si la boue ne peut pas être valorisée, elle sera incinérée ou mise en décharge. Découvrez nos solutions Articles associés En savoir plus Questions fréquentes Un arrêté, publié ce 27 mai, vient assouplir les modalités d’épandage de boues des stations d’épuration mises en place depuis le début de l’épidémie de Covid-19 au vu des difficultés techniques et financières rencontrées par les collectivités. Après une phase de consultation menée au début du printemps, l’arrêté modifiant l'arrêté du 30 avril 2020 relatif à l’épandage des boues issues des stations d’épuration pendant la période de Covid-19 est paru ce 27 mai. Les difficultés techniques et financières rencontrées par les collectivités depuis un an, en raison de l'épidémie de Covid-19, pour faire face aux exigences d’hygiénisation comme préalable à l’épandage des boues des stations d’épuration ont conduit le ministère de la Transition écologique à proposer cette évolution du cadre réglementaire. L’arrêté modificatif prend assise dans deux nouveaux avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail Anses datant du 28 janvier et du 22 février 2021. C’est déjà sur la base des recommandations de l’agence que l’Etat avait conditionné, via l’arrêté du 30 avril 2020, l’épandage de boues sur les sols agricoles à leur hygiénisation préalable, autrement dit à des traitements inactivant le virus compostage, séchage thermique ou méthanisation. Leur utilisation dans le domaine agricole est d'ailleurs encadrée par un arrêté du 8 janvier 1998, qui fixe précisément les exigences à respecter pour qu’une boue soit ainsi considérée comme "hygiénisée". Ouverture à de nouvelles modalités de traitement Parmi ces nouvelles modalités figurent le chaulage avec un taux d'incorporation minimum de 30% de chaux suivi d’un stockage de 3 mois minimum, du séchage solaire, y compris sans plancher chauffant pour atteindre une siccité minimale de 80%, ou la méthanisation mésophile suivie d’un stockage d’au minimum 4 mois. C’est-à-dire des traitements ayant démontré leur efficacité vis-à-vis de virus de résistance comparable au SARS-Cov-2 les bactériophages. Une analyse par lot de boues à épandre devra en outre confirmer un abattement en coliphages somatiques supérieur ou égal à 4 unités logarithmiques soit 99,99% d’abattement pour valider l’efficacité du traitement/stockage considéré. L'arrêté introduit en complément une nouvelle annexe 2 concernant la méthodologie d’échantillonnage et d’analyse pour l’évaluation du taux d’abattement en coliphages somatiques dans les boues. Autre précision technique dans le cas où la concentration initiale en coliphages somatiques dans les boues est inférieure à 104 UFP/g de matière brute, la vérification de l’absence de coliphages somatiques avant épandage dans les limites de détection de la méthode servira à valider la possibilité d'épandre la boue traitée/stockée, selon l’arrêté. Un suivi des conditions d’exploitation est aussi prescrit. Enfin, sont également visées par l'arrêté les boues obtenues après un traitement des eaux usées "par lagunage ou rhizofiltration ou dès lors qu’elles ont fait l’objet d’un traitement par rhizocompostage". Les boues doivent être extraites "après une mise au repos du dispositif de traitement pendant au moins un an, sans que celle-ci n’entraîne de dysfonctionnement du système d’assainissement", précise le texte. Impact limité Finalement, l’arrêté ne devrait apporter que peu d’assouplissement sur les parcs de stations d’épuration des départements ruraux. Pour la FNCCR Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, la révision des conditions d’épandage des boues non hygiénisées telles que présentées dans le texte n’aura ainsi "qu’un effet limité à 25 ou 30% des boues concernées par l’interdiction". Et les unités plus impactées "seront toujours celles plus petites, en zone rurale". Les collectivités se heurteront également à l’impératif de stockage longue durée imposé avant épandage par l’arrêté. Référence arrêté du 20 avril 2021 modifiant l'arrêté du 30 avril 2020 précisant les modalités d'épandage des boues issues du traitement des eaux usées urbaines pendant la période de covid-19, JO du 27 mai 2021, texte n°4.

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